top of page

La nature des choses


Auteur : Charlotte Wood

Edition : édition du Masque

Année : 2017

Pages : 280

Prix : 20.90€

13/20

Résumé : "Dix femmes emprisonnées au milieu du désert australien. Dix femmes au crâne rasé, vêtues d’habits étranges. Trois geôliers, vicieux et imprévisibles, pour les surveiller. Un jour, la nourriture vient à manquer. Pour elles comme pour eux. Et les proies se changent en prédatrices."



Mon avis : Une lecture plus que mitigée pour ce livre. La première partie est tout simplement envoûtante et intrigante mais la deuxième partie est insipide et sans intérêt ce qui amène une fin totalement dépourvue d'explication.


Le résumé de ce livre m'a énormément interpellé, il nous promet une forme de huit-clos qui m’intéresse et une ambiance malsaine. Cependant ce n'est que des promesses... En effet dans les 100 premières pages, l'histoire est vraiment addictive et nous entraîne dans une vieille exploitation abandonnée, où dix femmes sont emprisonnées. Un début qui commence bien et qui amène directement l'action. L'histoire débute sur le réveille de deux femmes dans cet endroit obscure. Nous découvrons les lieux, les personnages et ce qu'elles vont devoir faire dans cet endroit. L'ambiance est dure et pesante ce qui permet d'apporter encore plus de noirceur dans cette histoire. On apprend à aimer et à détester certains personnages. Tous ces éléments nous permettent d'apprécier cette histoire mais hélas à partir de 150 pages, l'ambiance change et l'histoire devient juste ennuyeuse.


Une fois que les personnages sont confrontés au manque de nourriture, tout devrait basculer comme le dit le résumé, hors je n'ai pas eu l'impression que les prisonnières sont devenues les prédatrices. Elles se sont juste misent au niveau des bourreaux mais elles n'ont pas réellement pris le pouvoir. Une fois arrivé à ce moment de l'histoire il ne se passe plus rien d'intéressant. Les bourreaux délaissent les prisonnières et ne s'en occupe plus tandis que celle-ci mènent leur vie en faisant chacune ce qui lui plait. On va suivre des "prisonnières" qui passe leur temps à s'épiler, à bronzer et à discuter. Pendant quasiment 50 pages on suit une des femmes qui chasse les lapins et les cuisine, une autre qui va cueillir des champignons... les actions des personnages deviennent banales et en complète opposition à ce qui se passé au début de l'histoire. On a l'impression de changer de livre et de lire une histoire sur le quotidien d'une résidence.


Et enfin, l'épilogue de ce livre est absolument incongru, il n'y a aucun explication sur le pourquoi de l'emprisonnement de ces femmes, qui les a misent là ?, pourquoi leur raser la tête ? Cette fin est la plus absurde que j'ai lu. Pour moi avec une histoire pareille, le manque totale d'explication n'est pas compréhensible, car quand on découvre le résumé et qu'on lit ce genre d'histoire le but est de savoir pourquoi on leur a fait ça, hors ici l'auteur nous laissent avec une fin décevante.


La nature des choses restera un livre qui nous promet beaucoup mais ne comble pas nos attentes.


bottom of page