Auteur : Bernard Minier
Edition : XO éditions
Année : 2017
Pages : 525
Prix : 21.90€
15/20
Résumé : "Nuit de tempête en mer du Nord. Secoué pas des vents violents, l’hélicoptère dépose Kirsten Nigaard sur la plate-forme pétrolière.L'inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d'une technicienne de la base off-shore. Un homme manque à l'appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos. Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de Martin Servaz. L'absent s'appelle Julian Hirtmann, le tueur retors et insaisissable que le policier poursuit depuis des années. Et rangement, sur plusieurs clichés, Martin Servaz apparaît. Suivi, épié. Kirsten lui tend alors une autre photo. Celle d'un enfant. Au dos, juste un prénom : Gustav. Pour Kirsten et Martin, c'est le début d'un voyage terrifiant. Avec, au bout de la nuit, le plus redoutable des ennemis."
Mon avis : Une bonne histoire qui nous replonge avec plaisir dans les enquêtes de l'inspecteur Martin Servaz.
Dans Nuit, nous sommes de nouveau avec Martin Servaz qui continue sa quête contre le dangereux Julian Hirtmann. Un meurtre en Norvège va permettre de reprendre la traque d'Hirtmann, cette enquête sera menée en duo par Kirsten et Martin. Toujours obsédé par ce tueur Martin va tout faire pour le retrouver.
J'ai encore une fois beaucoup aimé cette histoire sur l'inspecteur Servaz que je suis depuis le début. C'est un plaisir de retrouver la plume de l'auteur et le personnage de Servaz qui est fort et à la fois vulnérable, il cherche à tout prix la vérité sur ce qui s'est passé pour Marianne et arrêter une bonne fois pour tout Hirtmann. Sa quête va le mener à découvrir des choses surprenantes qui vont lui permettent d'avancer davantage dans son enquête. Le rythme est entraînant, les personnages attachants et l'intrigue très mystérieuse.
Un petit bémol tout de même pour l'histoire en parallèle à celle d'Hirtmann que je trouve pas vraiment utile et qui rajoute trop de rebondissements. Cela donne une histoire un peu trop longue à mon goût et qui commence à lasser à 100 pages de la fin. Un contenu un peu lourd et difficile à avaler.
Cependant, Nuit, montre encore le talent de Bernard Minier et sa faculté à entraîner le lecteur dans ses histoires.