Auteur : Karine Giebel
Edition : Pocket
Collection : Pocket policier
Année : 2011
Page : 608
Prix : 7.80€
12/20
Résumé : "L'Ancolie est une fleur aussi belle que toxique. Belle, à l'image de certains souvenirs. Toxique, à l'image de certains regrets. L'Ancolie, c'est aussi le nom d'un chalet perdu en pleine montagne. C'est là que vit Vincent, un homme seul et meurtri. Rejetant son passé et redoutant son avenir, il préfère vivre dans le présent. Une existence éprise de liberté qu'il consacre entièrement à sa passion pour la montagne et à son métier de guide. Jusqu'au jour où la mort frappe tout près de lui, l'obligeant à sortir de sa tanière. Aux yeux de tous, un tragique accident, une chute mortelle. Seul Vincent est persuadé qu'il s'agit d'un meurtre, que ce n'est pas la montagne qui a tué, et que les vrais coupables doivent payer. Alors, aidé par Servane, une jeune recrue de la gendarmerie avec laquelle il a noué une étrange relation, il se lance dans une quête de vérité. Une quête qui va le conduire sur d'effroyables sentiers, le confronter à ses propres démons. Une quête qui va déterrer un à un des secrets profondément enfouis au cœur de cette paisible vallée, et qui auraient dû le rester à jamais. Car si le mensonge blesse, la vérité peut être fatale..."
Mon avis : Lecture légèrement mitigée pour ce Karine Giebel. J'ai découvert l'univers de cette auteure avec Les morsures de l'ombre, Juste une ombre et dernièrement Meurtres pour rédemption. Toutes de bonnes lectures ! Avec Jusqu'à ce que la mort nous unisse, ma lecture a été plutôt moyenne. Je n'ai pas eu de mal à rentrer dans l'histoire, comme à chaque fois, l'univers et la plume de Giebel me plaisent beaucoup et je n'ai aucune difficulté à aimer ses personnages et à imaginer les lieux du récit. Les paysages décrits dans cette histoire sont sublimes, on arrive à bien imaginer l'atmosphère de ces lieux.Ce qui m'a moins plu dans ce livre est l'intrigue policière, qui pour moi n'est pas assez mise en avant, on passe plus notre temps à côtoyer les personnages dans leur quotidien au sein de ces montagnes. Nous allons suivre Vincent, un guide et Servane une jeune gendarme. Au début le personnage de Vincent m'a déplu, surtout son comportement envers les femmes, puis au fils de l'histoire en apprenant son passé, je l'ai apprécié un peu plus. Le personnage de Servane est assez intéressant et c'est avec celle-ci que j'ai été le plus surprise. Ces deux personnages vont apprendre à se connaître, et c'est cette rencontre que nous allons voir évoluer dans ce livre et qui prend un peu le dessus sur le reste du roman. La première scène où il y a un cadavre, arrive à la page 139, tout ce qui précède est la mise en place du décor et des personnages, assez intéressants mais passage plutôt long pour moi. Cette scène macabre est la seule du roman, où nous sommes avec les personnages qui la découvre, les autres scènes de ce genre, ne sont que de la description faite par un personnage et qui ont déjà eu lieu depuis un moment. Le roman n'est pas une suite de découverte macabre. Tout se passe autour d'un seul événement. Il n'y a pas assez de rebondissement pour moi.Ce qui m'a également gêné dans ma lecture, est le fait que je voyais venir certaines chutes, et je devinais trop facilement les grandes questions, de ce fait, il n'y a pas eu assez de surprise pour moi. Je n'ai pas apprécié ma lecture à 100%.Cependant j'ai passé un bon moment grâce aux personnages très attachants, cela reste du bon Giebel tout de même. Il m'a juste manqué un peu d'étonnement.